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Le cataphile
Les cataphiles

 

 

 

 

 

 

Ce terme s’applique aux visiteurs de lieux souterrains d’origine humaine. En effet les cavités naturelles sont fréquentées, elles, par des spéléologues ; Il est évident que chaque cavernicole à sa vision du cataphile type.

team cataphile

Je vais donc vous exposer un point de vue.
 
Si l’ont tient à catégoriser les cataphiles le premier distinguo doit consister à étudier les deux grands types de cataphile :

 

Le cataphile des villes et celui des champs

 

  • Commençons par celui des champs.

Celui-ci à un caractère nettement moins grégaire ne serait ce que la dispersion des sites et leur nombre. Ces deux paramètres font que les groupes sont moins nombreux et avec de plus rares rencontres. Par contre à l’identique de son cousin des villes il est très territorial généralement avec une aire départementale ce qui n’exclu pas des excursions plus lointaines.

 

  • Celui des villes

Il parcours des réseaux très fréquentés .En effet le sous sol de la capitale reçoit la visite de nombre d’amateurs et les galeries bien que de grandes longueurs ont des sites phares qui sont très courus telles les salles du 14 arrondissement sud de paris.

 

 

Les subdivisions communes aux deux types précités :

  • Le découvreur, le photographe et le fétard pas besoin d’explication pour ces trois catégories

    Le visiteur,le constructeur et le destructeur ; L’immense majorité profite des lieux en l’état, le constructeur aménage des salles de repos dénommées en jargon squat. Il va même jusqu'à sculpter des motifs parfois fort réussis dans la pierre. Certains détruisent les lieux de convivialité ainsi crés. On peut se poser la question de la motivation de ces actes (rivalités intergroupes, besoin de nuire gratuitement ou solution plus rarement avancée intervention de services officiels)

    Le sans gêne et le nettoyeur. Il est inutile de dire qu’aucun service de voirie ne parcours les sous sols. Les fêtes dans les réseaux rassemblent parfois un nombre conséquent d’individus qui sont dotés de l’équipement de base (boissons et nourriture) un certain nombre ne remonte pas ses déchets d’où des lieux parfois proche du dépôt d’ordure ce sont les sans gêne. Certains organisent des kata clean afin de remonter les ordures. Pour être objectif le code de bonne conduite semble prévaloir et le réseau parisien est raisonnablement propre

    Le taggeur, le grapheur et le frotteur, ce pourrait être le titre d’une fable de la fontaine mais c’est un des aspects les plus conflictuels. En effet pour la dernière catégorie et l’immense majorité des cataphiles le tagueur est un pollueur des lieux visités. Le grapheur se situant il faut bien le dire dans la catégorie art urbain. Je vois que la question vous brûle les lèvres c’est qui un frotteur ? comme le nom l’indique c’est un cataphile qui avec une brosse élimine les tags indésirables.

Les points communs :

  • une grande convivialité règne en sous sol, les rencontres dans les galeries sont toujours courtoises un bonjour est systématique. Naturellement des individus peu recommandables peuvent se glisser dans les réseaux mais ce n’est que rarement le cas. (il faut dire que c’est une bien belle nasse avec peu de sorties. Un régal pour la maréchaussée pour peu quelle soit avertie).

    Le cataphile vivant dans le noir est un homme de secret, les points d’accès, les plans sont hautement convoités. Il faut montrer patte blanche et avoir de solides amitiés pour parvenir à les obtenir. Attitude qui peut paraître égoïste mais qui se comprend parfois fort bien au spectacle de lieux auparavant sympathiques transformés en dépotoirs et couverts de graffitis

    Le cataphile fréquente les forums dédiés certains sont ouvert à tous le plus célèbre étant ckzone. La aussi les rituels d’initiations sont à respecter : se présenter et pour éviter le lynchage éviter de demander où se trouvent les points d’entrés. (parallèle très net avec la réaction de marins sur un navire à l’énoncé du mot lapin) 
    Des forums restreints à de petits groupes existent. Là aussi l’accès s’obtient par connaissance

Folklore : messes noires, rites sataniques, trésors enfouis, basilics dans les puits à eau tout cela existe bien sûr mais c'est à ranger parmi la mythologie des sous sols parisiens

Je vais m’arrêter là l’objet n’étant pas de faire une thèse de sociologie mais d’éclairer très brièvement une activité qui reste il faut bien le dire étrange pour la majorité de nos concitoyens.

 

Rappel de bon sens à l’attention des non cataphiles :
La visite de ces lieux est interdite par la loi et donc passible de poursuites
les sous sols ne sont pas équipés pour une circulation en toute sécurité, se retrouver dans le dédale souterrain n’est pas forcement facile pour tout le monde.

 

Une alternative existe : d’abord le musée des catacombes de Paris qui pourra vous donner un aperçu des souterrains parisiens et certaines carrières/mines en province ouvertes à la visite